Publié le 23 août 2022
Avec son Diplôme d’Études Supérieures Comptables et Financières en poche et son envie de parcourir le monde, elle rejoint le groupe Accor pour travailler sur une mission d’audit interne à l’international. Elle vit alors pendant plusieurs années une expérience professionnelle incroyable qui lui permet de voyager à travers le monde entier. En effet, Gaëlle confie qu’à cette période, post études supérieures « mon seul espoir était de quitter Caen, de voir le monde, d’en faire le tour ».
C’est en 2002 qu’elle revient en Normandie pour travailler aux côtés de son père et de son frère au sein de l’entreprise familiale. En 2006, après un Bilan de compétences réalisé avec l’APEC et une envie de changement, Gaëlle se met à la recherche d’une entreprise à reprendre. « J’avais en moi ce désir d’entreprendre, cela fait partie de mon ADN familial , mais je n’avais pas particulièrement l’envie de créer ma société. Reprendre une entreprise c’est poursuivre une histoire et rejoindre des femmes et des hommes. Je ne voulais pas être salariée, ni subir des choix. J’avais cet immense besoin d’indépendance ! ».
Dans cette quête d’une entreprise à reprendre, Gaëlle visite alors plusieurs sociétés. « J’ai totalement eu le béguin pour Taillefer ! J’ai signé en fin d’année 2018 la reprise de cette belle entreprise familiale normande ».
A la reprise, l’effectif de Taillefer comptait une quarantaine de salariés et réalisait un chiffre d’affaire de près de 8M€. Aujourd’hui, en 2022, et malgré le Covid et la crise actuelle des matériaux et de l’énergie, Taillefer compte plus de 80 salariés et a d’ores et déjà augmenté son CA. La société connait une belle croissance.
« C’est une immense fierté d’avoir développé en 4 ans l’entreprise tout en ayant su préserver son histoire et ses salariés. Nous avons recruté et développé de nouvelles activités qui viennent solidifier Taillefer ». Pour permettre à la société de se développer, la stratégie de Gaëlle (et de son mari, qui a rejoint l’aventure depuis) est de miser sur la diversification de l’activité et la modernisation de l’outil industriel. Les axes de diversification sont divers et s’orientent vers l’industrie, le développement de solutions durables et respectueuses de l’environnement. Une nouvelle activité a d’ailleurs vu le jour avec la création d’un service de maintenance qui fonctionne très bien.
Côté ressources humaines, Taillefer mise beaucoup sur l’apprentissage pour former puis garder des talents (chaudronnier, soudeur, opérateur machine), surtout sur les métiers en tension où le recrutement est difficile. Le Bureau d’études emploie quant à lui des chargés d’affaires et dessinateurs industriels. « Nous avons même recruté des personnes extérieures au territoire Caen Normandie qui ont fait le choix de tout quitter et de venir s’installer ici avec leur famille ».
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